Interco SPP Espace CADRES

Le café rencontre du 28 novembre a permis de vérifier que les attachés ont besoin d'être soutenus et représentés par des collègues capables de se poser les bonnes questions, et de les relayer de façon dynamique et prospective auprès de la DRH et de l'adjoint au Maire en charge des ressources humaines.

Aujourd'hui trop souvent, on constate que des ingénieurs et des contractuels occupent des postes antérieurement pourvus par des attachés, y compris des postes de gestion. On peut d'ailleurs se questionner sur les modes de gestion : seraient-ils si différents selon les domaines, pour écarter un candidat interne au profit d'un ingénieur, d'un contractuel, d'un collègue accueilli en détachement,? Les attachés ne seraient-ils pas capables d'apprendre ? D'ailleurs quels moyens sont dédiés aux formations-

passerelles ?

Dans certaines directions, les postes les plus intéressants sont - par réseau, corporatisme, ... - réservés à des ingénieurs, alors que la spécificité du poste ne le justifie pas. On peut se demander combien d'ingénieurs font encore de l'ingénierie, et quelle est leur réelle valeur ajoutée sur leur poste. Pour s'en persuader certaines répètent à l'envie "moi je suis ingénieur ..." (sous-entendu : j'ai forcément raison).

Sans aucune notion de cohésion de groupe et d'équité ils tutoient leurs pairs et vouvoient les attachés. Non seulement ils n'ont pas le savoir ... mais ils ont des a priori ! Gardons-nous de généraliser cependant, car en réalité tout dépend de l'intelligence et de l'ouverture d'esprit de chacun.

Ajoutons de l'eau au moulin, Madame la Maire considère qu'il y  a trop de cadres et qu'il faut réduire les strates intermédiaires. Donc non seulement des cadres techniques occupent désormais des postes de gestion, mais en plus l'offre va se réduire quantitativement. Que restera-t-il alors aux attachés ?

Face à cela, le constat ne suffit pas. Il nous faut réagir et inciter l'administration à mener une véritable analyse prospective des besoins. La GPEC à la Ville de Paris ? Oui c'est possible. Une réflexion sur les nouveaux métiers, les qualifications nécessaires, des parcours de formation individualisés pour répondre à ces nouveaux besoins ? Oui c'est possible. Il suffit que l'administration le décide et y consacre les moyens !

Beaucoup d'autres sujets, notamment l'évolution de carrières, le régime indemnitaire, les conditions de travail et les problématiques de santé au travail, les réorganisations en cours, méritent que les attachés se dotent de représentants compétents, réactifs, et crédibles.

Nous avons d'autres choix qu'un syndicat qui se dit majoritaire - tout est relatif et quand bien même : est-ce un argument en soi ? - et un autre qui couvre de lauriers l'administration. Nous avons besoin de représentants impliqués dans l'intérêt du corps, et actifs dans les services. Car comment bien défendre des personnels, des réorganisations, des projets, lorsqu'on n'exerce plus sur un poste d'attaché depuis de nombreuses années et que l'on prétend les représenter ?

Il n'y a que 4 sièges à pourvoir. Le syndicat qui arrivera en 2ème position aura la possibilité de choisir entre un siège d'attaché ou de principal (cette dernière option étant généralement privilégiée car elle permet d'assister à l'ensemble de la CAP). Celui qui arrivera en 3ème position, soit n'aura pas de siège si le nombre de suffrages est trop faible, soit pas le choix entre les deux groupes. L’ambition de la CFDT, c'est d'avoir le choix !

Si vous avez déjà envoyé votre vote par correspondance et que vous souhaitez changer d'avis, jusqu'à la dernière seconde c'est possible ! Le vote à l'urne prime sur le vote par correspondance : concrètement si vous vous rendez au bureau de vote alors que vous avez déjà voté par correspondance, alors votre vote par correspondance sera détruit ! Relisez notre profession de foi et la présentation de nos candidats, et faites-nous confiance, votez CFDT !